Le DCC

DCC signifie « Digital Command Control », qui peut se traduire simplement en français par « Commande numérique »

Quelques notions pour comprendre le protocole DCC

La tension sur la voie varie en permanence entre +MAX et -MAX (MAX dépend de la centrale utilisée, en général MAX = 18 V).

  • Un court +MAX suivi d’un court -MAX représente un 1.
  • Un long +MAX suivi d’un long -MAX représente un 0.

Les trames sont une succession de 0 et de 1.

De manière plus précise les trames sont constituées de plusieurs octets, et un octet est composé de 8 bits (0 ou 1).
Chaque octet a une signification bien précise définie par la norme NMRA :

Exemple simple d’une trame DCC. Notez qu’entre chaque octet (byte en anglais) un bit 0 est intercalé, sauf à la fin ou bit 1 indique la fin de la trame.

Sur l’exemple ci-dessus on peut voir :

  • Le préambule : ce n’est pas un octet, c’est une suite de 1 qui permet d’identifier le début d’une nouvelle trame.
  • L’octet d’adresse (Address Data Byte) : cet octet contient l’adresse de la locomotive à qui cette trame est destinée
  • L’octet d’instruction (Instruction Data Byte) : cet octet contient les instructions destinées à la locomotive (vitesse et fonction)
  • L’octet de contrôle (Error Detection Data Byte) : comme souvent dans la transmission d’informations, on ajoute à la fin des données un contrôle d’erreur. Cet octet permet de savoir si la trame reçue est valide ou non. (Précision technique : il s’agit d’un OU exclusif sur les octets de données).

Le nombre d’octets dans une trame n’est pas figé et peut comporter plus de 2 octets d’informations. Par exemple pour gérer les adresses étendues, les trames comportent deux octets d’adresse.

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑